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Aimargues Commune de Camargue

Aimargues Commune de Camargue

Aimargues est une commune faisant partie de la Petite Camargue,et qui est entourée d’eau: un fleuve côtier, le Vidourle, une rivière, le Rhôny, et un plan d’eau, la Ginouze. Elle reste principalement tournée vers l’agriculture et la viticulture.

C’est l’une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale du sud du Gard et l’une des 51 communes du pays Vidourle-Camargue. La commune est également membre du syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise.

Le nom d’Aimargues dérive d’Armacianicum, une villa du Ve siècle mentionnée pour la première fois en 813 dans le cartulaire de l’abbaye de Psalmody …Le XIIe siècle signe le déclin et la désertion progressive des paroisses, et voit l’émergence du village d’Aimargues, dont le château -sous le nom de castrum Armasanicarum- est placé sous la dépendance de la famille d’Uzès. Au cours des années 1160-1190, un grand nombre de castra et de villæ  » deviennent possessions des Templiers dans la basse Vallée du Rhône. C’est le cas d’Aimargues qui joua un rôle important comme centre de recrutement pour le Temple de Saint-Gilles en 1161. Mais la seigneurie d’Aimargues passa sous la domination de la maison ducale de Crussol en 1565 et devint le principal fief de la Basse-Vistrenque. Elle fut ensuite instituée en baronnie en 1632.

La tradition attache à Aimargues la même devise que Paris — « fluctuat nec mergitur », que l’on traduit par «elle est agitée par les flots et elle ne sombre pas» —, en référence aux armoiries de la ville. Les guerres de religion ont particulièrement marqué le village aux XVIe et XVIIe siècles, le château finit par être démantelé, et les remparts démolis à leur tour. Aimargues devint une place de sûreté pour les protestants, et cela jusqu’à l’Édit de Nantes, en 1598. Elle quitte la tutelle d’Uzès dès la Révolution.  Il subsiste au Plan de Cray un bel hôtel particulier et une glacière, datant du 18ème siècle. Au cours du XIXe siècle furent construits ou reconstruits des édifices religieux, le premier fut le temple, puis la première église paroissiale qui fut transformée en halle en 1870, puis sur cette même place, une nouvelle église fut édifiée entre 1864 et 1869. On lit sur sa façade l’inscription « Liberté, égalité, fraternité » qui fut placée après la victoire électorale de la gauche républicaine et anticléricale contre les royalistes en 1905.

Lors de la mise en place du département du Gard en 1790, Aimargues est érigée en chef-lieu de canton au sein du district de Nîmes et comprend les communes du Cailar et de Saint-Laurent-d’Aigouze, mais elle fut intégrée au canton de Vauvert dès 1800. La commune redevient chef-lieu de canton en 1992 avec la création du canton de Rhôny-Vidourle.

L’une des manifestations culturelles et festivités d’Aimargues est la Journée de rassemblement des gens de la Bouvine en hommage à Fanfonne Guillierme, manadière camarguaise appelée «la Grande Dame de la Camargue» et propriétaire du Mas de Praviel depuis plusieurs générations: Depuis 1989, le premier Dimanche de Mars, cette fête de tradition  associée à la Nacioun gardiano prononce des rituels acampados (discours) devant la statue située à l’emplacement des anciennes arènes. Des arlésiennes, dont la reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur, rejoignent l’église Saint Saturnin pour assister à la traditionnelle messe en provençal; puis a lieu la bénédiction des chevaux devant le parvis de la mairie. Une abrivado et une roussataio (lâcher de juments et leurs poulains) ont lieu sur les boulevards. La journée se clôture par une course taurine dénommée la « Royale Fanfonne Guillierme » comptant pour le Trophée des As…

Aimargues

lien: Mairie d’Aimargues

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